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Robert Mascarell

croit plus que jamais à l'existence, prouvable, de la lutte des classes, qu'à celle, improuvable, de dieu

Sarkozy victime de la crise ?

Descendu à moins de 2 % des suffrages lors de la dernière élection présidentielle, le PCF doit d’être progressivement descendu à cet étiage à son soutien, jusqu’à l’effondrement, de l’ex-URSS. Non responsable, directement, de la politique menée par les dirigeants soviétiques, le PCF paye donc son aveuglement. Je ne vois rien d’anormal à cet état de fait.

Le raisonnement vaut d’être tenu en toutes circonstances et pour tout le monde.

Cela ne semble pas être le cas pour Nicolas Sarkozy.

De tous les hommes politiques français, il a été le soutien le plus fervent du modèle politique, économique et social en œuvre, entre autres, aux Etats-Unis et en Grande Bretagne. En février 2007, il fustigeait les Français de ne pas suffisamment s’endetter pour acheter leur appartement, à l’instar de ce qui s’est fait aux Etats-Unis, en Grande Bretagne, en Espagne,…. Il continue toujours à prôner la déréglementation du travail, la privatisation du secteur public. Bref, son credo c’est toujours le libéralisme, échevelé de surcroît.

Eh bien ! pour la grande majorité des médias, la politique de Sarkozy n’est en rien responsable de l’augmentation affolante du chômage, par exemple. Pour un peu, il serait même victime de la crise mondiale du capitalisme. Le pauvre !

Ainsi, ce qui vaut pour le PCF ne vaut pas pour Sarkozy. Et pourtant, là où le PCF s’est contenté de soutenir, sans avoir mis en œuvre lui-même, Sarkozy, lui, continue à soutenir et à mettre en pratique.

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