19 Novembre 2007
Depuis le début de la grève des cheminots, RATP, EDF-GDF, Nicolas Sarkozy est aux abonnés absents. Finis les transports immédiats sur le terrain des hostilités avec force caméras et micros, pour s’y confronter aux manifestants et sortir de sa poche la proposition qui tue le mouvement.
Ainsi, il a suffi qu’il soit interpelé d’un tonitruant « 140 %, enculé ! », pour que Sarkozy, loin de vouloir supprimer le régime spécial de retraite des marins-pêcheurs, le renforce. Il est vrai que ce ne sont pas des salariés.
A l’inverse, les cheminots, gaziers, électriciens, ratpistes ne sont que des salariés, qui ont en plus le mauvais goût de faire confiance à leurs organisations syndicales. Or, à une ou deux exceptions près, Sarkozy veut faire la peau aux organisations syndicales de salariés, ces empêcheuses d’exploiter à fond.